Le card. J. Sandoval rejette la synodalité
Mes chers amis,
Un synode sur la synodalité va etre célébré à Rome. Sur l'exemple du synode célébré en Allemagne par un groupe de théologiens, clercs, laïcs, femmes, personnalités avancées, qui veulent introduire une série de changements dans l'Église, contraires à la foi et à la morale de l'Église, de ce qu'il y a dans l'Écriture, que le Christ a laissé à l'Église.
Par exemple, les mariages homosexuels, l’ordination des femmes, la permissivité en matière sexuelle en général, etc. etc., quelques exemples de ce synode en cours à Rome sur la 'synodalité'.
Un mot qui veut désormais être la note principale de l'Église : l'Église est 'synodale'.
Mais il est curieux qu’en 2000 ans on n’ait pas parlé de synodalité, en 2000 ans. Le Pape Jean-Paul II a ordonné la rédaction du code de droit canonique, et il ne parle pas de synodalité ; il a fait rédiger le Catéchisme universel de l'Église : il ne parle pas de synodalité.
Les notes de l'Église jusqu'à présent, et elles sont dans le Credo, sont : Une, Sainte, Catholique et Apostolique.
La synodalité comporte un danger, cela ressemble à la « démocratie », dans laquelle c'est le peuple qui décide, et que la participation au synode est pour tous, et est égalitaire, y vont, les évêques, les prêtres, les laïcs, les religieuses, les femmes, et même les plus éloignés, ou indifférents, car eux aussi doivent dire quelque chose.
L'ont dit clairement en Allemagne et ici quelques 'pastoralistes', que pour que la synodalité fonctionne, la pyramide doit être inversée, au sommet il n'y a pas la hiérarchie mais le peuple, que le peuple est au sommet et la hiérarchie est au service de tout le peuple.
Cela semble bien, mais notre Seigneur Jésus-Christ a fondé son Église hiérarchique, c'est-à-dire qu'il a choisi des Apôtres, (et les successeurs), et à eux seulement il a donné le pouvoir d'enseigner avec autorité, de garder ce qu'Il avait dit et de l'enseigner avec autorité; pour célébrer les mystères divins, là il a donné a eux l'ordre sacerdotal, l'ordre sacré ; et de gouverner le peuple de Dieu dans la charité et l'amour.
Le Seigneur a dit aux apôtres : allez dans le monde et apprenez aux gens à observer tout ce que je vous ai dit.
L’Église est hiérarchisée par institution divine, l’Église n’est pas synodale, elle n’est pas démocratique, tout le monde n’a pas la même autorité dans l’Église. L'autorité de l'Église découle fondamentalement de l'ordre, elle est sacramentelle, elle est dans le Pape et les évêques du monde qui ont une consécration qui est sacramentelle.
Ils parlent aussi d'un chemin comme de quelque chose qui est commencé, nous commençons tout juste à marcher dans la synodalité, et désormais ce sera ce que nous disons, ce que nous faisons dans l'Église: la synodalité.
Et de là, de sa démocratisation, de cette erreur fondamentale, on peut tirer de nombreuses conséquences.
Par exemple, si nous sommes tous égaux, pourquoi les femmes sont-elles discriminées ?, pourquoi on ne leur donne pas le sacerdoce, pourquoi ne sont-elles pas ordonnées prêtres, si nous sommes égaux, c'est de la discrimination. Alors pourquoi ceci et cela doivent-ils être un péché ? Nous devons être plus compréhensifs et évoluer avec notre temps; la doctrine de l'Église et la Sainte Écriture doivent s'adapter aux temps, aux modes et aux goûts des gens.
La synodalité est donc, dis-je, un cheval de Troie, introduit dans l'Église, pour la détruire de l'intérieur.
C'est pourquoi nous devons tous croire à l'Église du Christ, telle que le Christ l'a fondée, à la Parole de Dieu qui demeure pour toujours, et prier beaucoup pour que ce Synode de Rome ne tombe pas dans ces erreurs, qu'il maintient la saine doctrine que l'Église a toujours soutenue et devra maintenir jusqu'à la fin des siècles.
Un grand merci, et vous bénisse Dieu Tout-Puissant, Père, Fils et Saint-Esprit. amen
Traduit de: El sinodo es un caballo de Troya: arzobispo emerito Juan Sandoval Iniguez. El sínodo es un CABALLO DE TROYA: Arzobispo Emérito Juan Sandoval Iñiguez
ou de : El sinodo destruirà la Iglesia desde dentro?
