40 pages
« Petit catéchisme du 2nd concile de Vatican » par Pierre-Marie O. P.
Vianney Conraux
Merci.
AveMaria44
Le pape Paul VI une déclaration hérétique, et le concile pastoral s'aligne sur l'enseignement maçonnique....heureusement qu'il n'était que pastoral, cependant il a suffit pour "l'autodémolition". Christe Eleison
SUR L’AUTORITÉ DU DEUXIÈME CONCILE DU VATICAN
« Les conciles ont toujours eu dans l’Église le prestige de l’infaillibilité. » (Bartmann) En effet, tous se réunirent dans l’intention …Plus
Le pape Paul VI une déclaration hérétique, et le concile pastoral s'aligne sur l'enseignement maçonnique....heureusement qu'il n'était que pastoral, cependant il a suffit pour "l'autodémolition". Christe Eleison

SUR L’AUTORITÉ DU DEUXIÈME CONCILE DU VATICAN
« Les conciles ont toujours eu dans l’Église le prestige de l’infaillibilité. » (Bartmann) En effet, tous se réunirent dans l’intention formelle d’exercer cette magistrature suprême de la foi, « pour décider avec prudence et sagesse tout ce qui pourrait contribuer à définir les dogmes de la foi, à démasquer les erreurs nouvelles, à défendre, illustrer, développer la doctrine catholique, à conserver et relever la discipline ecclésiastique, à raffermir les mœurs relâchées des peuples » ainsi que l’écrivait le bienheureux Pie IX dans sa lettre de convocation au premier Concile du Vatican. Il s’agissait toujours de faire œuvre dogmatique, en déclarant la pure vérité divine de la foi, en dissipant les incertitudes et en condamnant les erreurs du temps, et de faire œuvre canonique en prescrivant aux fidèles les obligations qui découlent de cette vérité divine en vue de leur salut éternel, à l’encontre des maximes du monde (cf. Journet, L’Église du Verbe incarné, t. I, p. 536-541).
Vatican II a donc rompu dès l’abord avec cette tradition et s’est engagé dans une tout autre voie.
D’une part, il renonçait à exercer son pouvoir doctrinal infaillible et le pouvoir canonique qui en découle, en contradiction avec ce que l’histoire et la théologie enseignaient sur l’exercice immanquable de ce magistère extraordinaire. D’autre part, il s’orientait vers un tout autre travail, d’aggiornamento, d’œcuménisme et d’ouverture au monde, œuvre originale et nébuleuse dont il est difficile d’apprécier, selon les normes du droit, l’autorité propre, la légitimité et le degré d’assistance divine dont il peut jouir. Cette surprenante décision a été imposée à l’assemblée conciliaire par le pape Jean XXIII, le 11 octobre 1962. Les Pères y apprirent qu’ils ne devraient pas faire œuvre dogmatique, définir des vérités divines ni dénoncer les erreurs de ce temps et surtout ne condamner personne.
Le pape Paul VI confirma cette orientation en faisant ajouter une notification à la Constitution dogmatique Lumen gentium citant la déclaration de la Commission doctrinale du 6 mars 1964 : « Compte tenu de l’usage des conciles et du but pastoral du Concile actuel, celui-ci ne définit comme devant être tenus par l’Église que les seuls points concernant la foi et les mœurs qu’il aura clairement déclarés tels. » Et le 12 janvier 1966, donc un mois après sa clôture, le même Paul VI confirmait : « Étant donné le caractère pastoral du Concile, celui-ci a évité de proclamer de manière extraordinaire des dogmes affectés de la note d’infaillibilité. »
Après avoir renoncé à exercer son autorité suprême et infaillible en matière dogmatique et morale, le Concile a revendiqué un pouvoir prophétique de Réforme évangélique dans l’Église, à l’égal du collège des Apôtres, comme s’il jouissait des mêmes privilèges dont celui-ci bénéficiait seul pour fonder l’Église. Il s’est dit pastoral, non pour se faire moindre que les conciles dogmatiques antérieurs, mais pour paraître plus qu’eux tous réunis. Les premiers mots de la constitution Dei verbum montrent sur quoi se fonde cette prétention : les Pères affirment être en contact direct, immédiat, inspiré, avec la Parole même de Dieu pour fonder librement une nouvelle Église.
Résultat : Les seize textes promulgués au cours des quatre sessions du concile Vatican II, tous faillibles puisque non infaillibles, ont droit à une considération différente selon leurs titres divers, leur forme canonique, leur “ note théologique ”. Ces seize textes sont discutables, les uns plus, les autres moins. Constitutions, décrets, déclarations : c’est un maquis. Nul ne sait ce que Vatican II veut dire. C’est tout et rien, du traditionnel, du nouveau, du certain et du douteux, du vrai et du faux, le meilleur avalisant le pire. Donner cela comme l’égal du Credo de Nicée, c’est décérébrer l’Église, c’est pourrir la foi en lui donnant un objet confus, inintelligible, fuyant l’analyse, refusant toute définition. Abbé de Nantes....
Ludovic 2Nîm
Sans le moindre doute, cela a un lien avec le 3ème secret de Fatima étant donné la concomitance de l'annonce qui devait être faite avant 1960 et l'annonce de ce concile à la même date ! C'est un châtiment pour un monde qui a cessé de vouloir être chrétien et de se préoccuper de ses fins dernières.
Je ne comprends pas que Johan Livernette contrairement à vous en revanche prétende que ce ne …Plus
Sans le moindre doute, cela a un lien avec le 3ème secret de Fatima étant donné la concomitance de l'annonce qui devait être faite avant 1960 et l'annonce de ce concile à la même date ! C'est un châtiment pour un monde qui a cessé de vouloir être chrétien et de se préoccuper de ses fins dernières.

Je ne comprends pas que Johan Livernette contrairement à vous en revanche prétende que ce ne serait pas pastoral alors que la déclaration de Paul VI est sans équivoque ! ls ont aussi changé la définition d' « oecuménisme » comme l'avait rappelé Mgr Lefebvre pour prétendre que ce concile serait oecuménique alors qu'il ne le serait pas.
AveMaria44
Tour se joue sur la terminologie falsifiée qui recouvre d'autre réalité que dans la Tradition pour masquer la nouvelle religion, tout en gardant les apparences pour mieux tromper. Normalement un concile convoqué, présidé et promulgué par le pape est infaillible, mais les modernistes se sont bien gardés de définir et de prononcer les anathèmes afin de rester cachés sous l'ambiguïté, cependant …Plus
Tour se joue sur la terminologie falsifiée qui recouvre d'autre réalité que dans la Tradition pour masquer la nouvelle religion, tout en gardant les apparences pour mieux tromper. Normalement un concile convoqué, présidé et promulgué par le pape est infaillible, mais les modernistes se sont bien gardés de définir et de prononcer les anathèmes afin de rester cachés sous l'ambiguïté, cependant dans l'application ce fut comme s'il avait été super dogmatique, comme pour la promulgation du NOM, Benoit XVI avait menti en disant qu'l n'était pas dans l'intention de Paul VI d'abroger la Sainte Messe, alors qu'il prétendait clairement faire œuvre semblable à Saint Pie V, un mensonge de plus.
Ludovic 2Nîm
Oui, mais il n’y a rien de dogmatique dans ce concile et personne chez les modernistes n’est capable d’établir le moindre dogme qu’ils auraient défini combien même ils appellent une de leur constitution dogmatique… Dans les faits, François va beaucoup plus loin et c’est en train de passer inaperçu alors qu’il fait fermer toutes les congrégations traditionnelles qui existent avec celles aussi …Plus
Oui, mais il n’y a rien de dogmatique dans ce concile et personne chez les modernistes n’est capable d’établir le moindre dogme qu’ils auraient défini combien même ils appellent une de leur constitution dogmatique… Dans les faits, François va beaucoup plus loin et c’est en train de passer inaperçu alors qu’il fait fermer toutes les congrégations traditionnelles qui existent avec celles aussi qui y sont revenus suite au Summorum de Benoît XVI. Benoît XVI a rendu sa signature à Mgr Lefebvre aussi je ne me permettrais pas de le juger vu que d’autres tels que François au moins auraient été sans pitié à mon avis.
AveMaria44
Ils sont incapables de définir, puisqu'ils sont évolutionnistes. Mais dans les faits ils imposent comme plus important que Nicée....
Il est clair qu'actuellement personne n'est le Magistère, mais que ce qui est certains c'est ceux qui occupent ne prêchent pas la religion catholique et c'est un devoir pour tout catholique de le dénoncer. Seul Vigano le fait.
Ludovic 2Nîm
Il y a aussi l’évêque Strickland qui s’est fait dégager, et puis d’autres mais qui préfèrent ne pas être trop virulent pour pas avoir une cible sur la tête et finir pareil… c’est bien une éclipse presque totale.