Quel accueil Spina en cette période de fête de Pâques qui célèbre non seulement la Passion de notre Seigneur Jésus-Christ, mais surtout sa résurrection.
Vous m'agressez ! je vous renvoie la Paix du Christ.
Vous vous permettez de me dire que j'aurai dû écrire le mot "arabes" et non le mot "musulmans". Mais, de quel droit ?
Vous avez l'air d'oublier que chez les "arabes" il y a aussi des "juifs" et des "chrétiens" comme il y en a d'ailleurs également chez les berbères. Vous oubliez aussi que chez les musulmans il n'y a pas que des sémites, voir en Afrique, en Asie etc...
Je réitère donc mes propos et j'avoue ici ne pas avoir peur et oser employer le mot qu'il faut quand il le faut.
A bon entendeur.
Pénitence Spina en ce 2ème Dimanche de Pâques.

Baruch Goldstein est le destinataire de cette lettre. J'en déduis donc qu'il l'a diffusée.
Par conséquent, je considère que l'auteur comme le destinataire en sont la source. Il n'y a rien de pervers ni de malhonnête en ce qui me concerne.

Ne jouons pas sur les mots "Roi des juifs" ou "Roi des judéens", quelle est la différence ?

Les judéens (de la région de la Judée royaume de la Palestine qui fut le cœur du pays des tribus d’Israël) respectaient la loi de Moïse, la loi de YAHVE. Ce nom "la Judée" a été donné à la région après la captivité de Babylone (586-538), correspondant approximativement à l’ancien royaume de Juda. Après la sortie d'Égypte des Hébreux (les tribus d’Israël), conduits par Moïse, arrivèrent en Terre promise et s'y installèrent.

L’un des fils de Jacob (Israël) était Juda (en hébreu : Yehuda). Ses descendants étaient les Yehudim, ce qui se traduit par les "Judahites". Le mot hébreu Yehuda donna en grec ioudaiwv et en latin Iudaean.

La confusion vient de ce que presque toutes les versions modernes de la Bible traduisent indifféremment chacun de ces termes par le mot "juif" résultant d’une contraction phonétique à partir du latin.

En conclusion, et pour faire court, normalement à chaque fois que l’on lit le mot "juif" dans l’Ancien Testament on devrait lire "Judahite" et dans le Nouveau Testament on devrait lire "Judéen". En effet, dans l’ancien testament le mot "Judahite" présente 3 sens bien distincts :

1) Un Judahite est de la tribu de Juda (dans le sens racial)
2) Un Judahite vit dans le territoire de la "maison de Juda" (dans le sens géographique)
3) Et dans le sens religieux, un Judahite désigne une personne qui pratique la religion du Royaume de Juda. Voir à l’époque d’Esther des non-israëlites devinrent "juifs" c'est-à-dire Judahites, suite aux victoires des Judahites sur leur nation (cf Esther 8 :17)

Un sémite est une personne qui descend de Sem (Fils ainé de Noé).
Un hébreu est une personne qui descend d’Heber (petit-fils de Sem)
Ainsi, tous les hébreux sont des sémites, mais tous les sémites ne sont pas des hébreux (ex. les musulmans).

Après six générations de la lignée d’Héber naît Abraham qui était donc tout à la fois un hébreux et un sémite ; il appartenait aux deux lignées d’Héber et de Sem.
Isaac est né d’Abraham, Jacob (qui s’appellera Israël) est né d’Isaac. Israël eu douze fils qui avec leurs descendants seront appelés "israëlites" qui sont à la fois des sémites et des hébreux. Et pourtant ni Abraham, ni Isaac ne sont Israëlites.

Nombreux sont ceux qui intervertissent les termes "hébreux", "juifs" et "israëlites" jusqu’à dire qu’Abraham était "juif". Or, Abraham ne fut même pas Israëlite, et le mot "juif" (Yehudi) ne sera employé dans la bible que mille ans après lui, afin de simplifier les différents concepts

Pour en revenir à Jésus (c’est bien ce qui nous intéresse ici -vu le titre de la contribution-) qu’Il ait été judéen ou juif (terme plus moderne résumant les différents concepts) peu importe. L’important est de savoir qu’ Il observait les règles d’Abraham, et les lois de Moïse. Qu’Il n’est pas venu pour abolir, mais pour accomplir.

MaryamTSV 27/04/2014 14:11:19 le titulus crucis dont l’acronyme est INRI (lesvs Nazarenvs Rex Ivdæorvm - Jésus le Nazaréen Roi des juifs),
Le génitif pluriel du latin Iudaeus est : Iudaeorum. Et que la traduction française littérale du génitif pluriel Iudaeorum, devrait être : « des Judéens », et non pas : « des Juifs ». Il est complètement impossible de donner une autre traduction littérale au latin Iudaeorum. Tous les théologiens et les historiens, qui maîtrisent bien ce problème, savent qu’il faut traduire Iesus Nazarenus rex Iudaeorum par « Jésus le Nazarénien chef souverain des Judéens ».

Vos sources : Benjamin Harrison Freedman et Baruch Goldstein
Mes sources : les Evangiles

. selon Saint Marc : « Roi des juifs »
. selon Saint Matthieu « Jésus Roi des juifs »
. selon Saint Luc : « Celui-ci est le Roi des juifs »
Et le titulus crucis dont l’acronyme est INRI (lesvs Nazarenvs Rex Ivdæorvm Jésus le Nazaréen Roi des juifs), qui se réfère à la version de l’évangile selon Saint Jean «Pilate fit graver une inscription qu’il plaça sur la croix, et qui était ainsi conçue : «Jésus le Nazaréen Roi des juifs ».
Saint Jean précise que l’inscription était en trois langues : en hébreu, en grec et en latin.
C’est ce même évangile (et le seul) qui mentionne que cette inscription fut critiquée par les principaux sacrificateurs des juifs qui dirent à Pilate : « N’écris pas : Roi des juifs ; mais écris qu’"Il a dit : Je suis le Roi des juifs"....

Jésus-Christ notre Sauveur n'a t-il pas été circoncis le 8ème jour (comme tous les petits garçons juifs) ? N'a-t-il pas été présenté au Temple par la très Sainte Vierge Marie et Joseph ? N'a-t-il pas prêché dans les synagogues ?

Faite pénitence Roy en ce 2ème Dimanche de Pâques.