Chroniques du Vatican: la diplomatie de l’Eglise. CW: le Vatican affirme souvent qu’en politique l’Eglise catholique ne prend pas parti. Toutefois les dirigeants de l’Eglise, surtout le Pape, …Plus
Chroniques du Vatican: la diplomatie de l’Eglise.
CW: le Vatican affirme souvent qu’en politique l’Eglise catholique ne prend pas parti. Toutefois les dirigeants de l’Eglise, surtout le Pape, interviennent fréquemment sur les sujets brulants comme l’avortement ou les mariages homosexuels. Aujourd’hui, dans « Chroniques du Vatican » nous verrons comment le Saint-Siège travaille avec les gouvernements du monde. Je suis Cindy Wooden, correspondante du Catholic News Service à Rome.
CG: Et moi je suis Carol Glatz. Le Saint-Siège entretient des relations diplomatiques avec plus de 175 pays, et échange des ambassadeurs avec chacun d’entre eux. Cette semaine, 21 diplomates d’Amérique Latine sont arrivés à Rome pour un cours de deux semaines expliquant la politique internationale du Vatican et le rôle de l’Eglise sur la scène mondiale. Le cardinal Jean-Louis Touran, l’ancien « ministre des affaires étrangères », dirons-nous, du Vatican, a ouvert officiellement le cours, soulignant qu’il n’existe aucune « politique catholique ». Néanmoins, l’Eglise intervient sur des questions politiques et sociales pour défendre le bien de chaque être humain.
CW: Le cardinal a rappelé un point sur lequel Benoît XVI insiste souvent: l’Eglise catholique n’a pas de plateforme politique et ne doit suivre aucune coalition politique. Toutefois elle a l’obligation d’aider les hommes et les femmes qui ont besoin de liberté (y compris de la liberté religieuse), de sécurité, nourriture, de logement, de soins médicaux et de veiller au respect de la dignité humaine à toutes les étapes de la vie. En substance, le Pape affirme que l’Eglise offre des principes pour aider Nations et individus à mieux vivre.
CG: Le cardinal hondurien Oscar Rodriguez Maradiaga a dit aux futurs diplomates que l’implication de l’Eglise en politique est un sujet « tabou » en Amérique latine, car l’Eglise était jadis vue comme faisant partie de la structure du pouvoir colonial. Mais pour vivre le message chrétien, a-t-il ajouté, l’Eglise doit lutter contre la pauvreté et les inégalités, promouvoir la justice sociale. Il a dit par ailleurs que tous les milieux de la vie humaine doivent être transformés par l’Evangile, y compris l’économie, les structures légales, les entreprises, voire même la politique.
CW: Cette année est la quatrième année de ce cours. Et en plus des conférences qui ont lieu à L’université pontificale Grégorienne, son grand attrait vient de ce que le Vatican ouvre ses portes aux étudiants. Les diplomates ont en effet la possibilité de jeter un œil sur les mécanisme internes du Saint-Siège, puisqu’il passent toute une matinée à la Secrétairerie d’Etat, rencontrant des experts à la pointe de la politique étrangère du Pape et visitant les salles et les couloirs décorés de fresques qui ne sont pas ouverts au public.
Ils ont aussi la possibilité de connaître leurs futurs interlocuteurs à l’Académie pontificale ecclésiastique, où les prêtres étudient pour devenir des diplomates à vie. Les futurs nonces apostoliques (c’est comme ça qu …
CW: le Vatican affirme souvent qu’en politique l’Eglise catholique ne prend pas parti. Toutefois les dirigeants de l’Eglise, surtout le Pape, interviennent fréquemment sur les sujets brulants comme l’avortement ou les mariages homosexuels. Aujourd’hui, dans « Chroniques du Vatican » nous verrons comment le Saint-Siège travaille avec les gouvernements du monde. Je suis Cindy Wooden, correspondante du Catholic News Service à Rome.
CG: Et moi je suis Carol Glatz. Le Saint-Siège entretient des relations diplomatiques avec plus de 175 pays, et échange des ambassadeurs avec chacun d’entre eux. Cette semaine, 21 diplomates d’Amérique Latine sont arrivés à Rome pour un cours de deux semaines expliquant la politique internationale du Vatican et le rôle de l’Eglise sur la scène mondiale. Le cardinal Jean-Louis Touran, l’ancien « ministre des affaires étrangères », dirons-nous, du Vatican, a ouvert officiellement le cours, soulignant qu’il n’existe aucune « politique catholique ». Néanmoins, l’Eglise intervient sur des questions politiques et sociales pour défendre le bien de chaque être humain.
CW: Le cardinal a rappelé un point sur lequel Benoît XVI insiste souvent: l’Eglise catholique n’a pas de plateforme politique et ne doit suivre aucune coalition politique. Toutefois elle a l’obligation d’aider les hommes et les femmes qui ont besoin de liberté (y compris de la liberté religieuse), de sécurité, nourriture, de logement, de soins médicaux et de veiller au respect de la dignité humaine à toutes les étapes de la vie. En substance, le Pape affirme que l’Eglise offre des principes pour aider Nations et individus à mieux vivre.
CG: Le cardinal hondurien Oscar Rodriguez Maradiaga a dit aux futurs diplomates que l’implication de l’Eglise en politique est un sujet « tabou » en Amérique latine, car l’Eglise était jadis vue comme faisant partie de la structure du pouvoir colonial. Mais pour vivre le message chrétien, a-t-il ajouté, l’Eglise doit lutter contre la pauvreté et les inégalités, promouvoir la justice sociale. Il a dit par ailleurs que tous les milieux de la vie humaine doivent être transformés par l’Evangile, y compris l’économie, les structures légales, les entreprises, voire même la politique.
CW: Cette année est la quatrième année de ce cours. Et en plus des conférences qui ont lieu à L’université pontificale Grégorienne, son grand attrait vient de ce que le Vatican ouvre ses portes aux étudiants. Les diplomates ont en effet la possibilité de jeter un œil sur les mécanisme internes du Saint-Siège, puisqu’il passent toute une matinée à la Secrétairerie d’Etat, rencontrant des experts à la pointe de la politique étrangère du Pape et visitant les salles et les couloirs décorés de fresques qui ne sont pas ouverts au public.
Ils ont aussi la possibilité de connaître leurs futurs interlocuteurs à l’Académie pontificale ecclésiastique, où les prêtres étudient pour devenir des diplomates à vie. Les futurs nonces apostoliques (c’est comme ça qu …