L’immunologiste et généticien, Sir John Irving Bell, disait : « Il est peu probable que ces vaccins stérilisent complètement la population » ….

J'aimerais bien savoir où se situe la frontière exacte entre le « complotisme » et le fait de se poser des questions légitimes vis-à-vis des événements qui se déroulent sous nos yeux. Il faut admettre que les personnes qui ont le droit au micro en cette société s’ingénient souvent à semer des doutes dans l’esprit de la population. Comme si tout cela était volontaire afin de maintenir la population dans la confusion la plus totale. N’est-ce pas là une manière de conserver le contrôle sur le mental des individus qui ne savent plus trop « à quel saint » se vouer pour faire le tri entre la vérité et le mensonge ?

Le 24 août 2020, le professeur de médecine Regius à l’Université d’Oxford, Sir John Irving Bell, participa à une entrevue télévisée sur la chaîne britannique Channel 4 News. En réponse à une question du journaliste Jon Snow sur le moment où les vaccins COVID-19 seront disponibles, le professeur Bell parle de l’efficacité probable des vaccins et de la nécessité d’un processus d’approbation réglementaire robuste (à partir de 7min 20sec dans cette version de la vidéo de Channel 4) :

« Cela dépend en grande partie de l’intensité de l’infection. Donc, pour obtenir une lecture, vous devez avoir un certain nombre de cas incidents dans la population vaccinale témoin. Et cela vous indique alors que vous pouvez regarder la vraie population vaccinée et voir si elle a été protégée. Donc, j’espère que cela va se passer assez intelligemment cet automne.

« Mais n’oubliez pas, il est peu probable que ces vaccins stérilisent complètement la population. Ils sont très susceptibles d’avoir un effet qui fonctionne dans un pourcentage, disons 60 ou 70 pour cent. Nous devrons examiner très attentivement, et les organismes de réglementation devront examiner très attentivement, pour s’assurer que cela fait ce que nous devons faire avant qu’il ne soit approuvé. Il y aura donc un délai entre le résultat de l’essai et la décision de savoir s’il peut être approuvé en tant que vaccin. »


Évidemment, les vérificateurs de faits (fact checkers), comme ceux de l’Australian Associated Press, diront que lorsque le professeur Bell a utilisé le mot « stériliser » dans l’interview, ce n’était pas en rapport avec la fertilité. Le professeur Regius de médecine à l’Université d’Oxford et ancien président de l’Académie britannique des sciences médicales a déclaré à AAP FactCheck qu’il discutait plutôt de la manière dont les vaccins « stérilisent » une communauté du COVID-19 en empêchant le virus de se propager. « Je faisais référence à la capacité des vaccins à éliminer complètement la réplication virale (c’est-à-dire à stériliser) et (cela) n’avait aucun rapport avec la fertilité », a déclaré le professeur Bell à AAP FactCheck par courrier électronique.

Les vérificateurs de faits écrivent : « Le message [des internautes] suggère à tort que Snow a coupé «immédiatement» le professeur Bell; en réalité, l’interview se poursuit pendant environ 30 secondes après le commentaire «stériliser» avant que le diffuseur chevronné ne décide de conclure l’article. » Cette remarque de AAP FactCheck est réellement ridicule. Les dernières 30 secondes de l’entrevue ne servent qu’à faire les salutations d’usage avant de clore la rencontre. Il n’est pas bien difficile de voir le malaise sur le visage de Jon Snow provoqué par les propos de John Bell. En ce qui concerne la fiabilité et l’impartialité, on repassera. En effet, AAP FactCheck est un membre accrédité du réseau international de vérification des faits (The Poynter Institute). Cette organisation est financée en partie par Facebook, Google News Initiative et The Foundation to Promote Open Society, c’est-à-dire George Soros.

Veuillez noter que je ne suis pas moi-même un expert en la matière. Je remarque simplement que dans les milieux scientifiques on ne parle pas de « stérilisation de la population » ou de « stérilisation d’une communauté », mais plutôt de « immunité stérilisante ». Un anticorps neutralisant (NAb) est un anticorps qui défend une cellule contre un agent pathogène ou une particule infectieuse en neutralisant ses effets biologiques. Grâce à la neutralisation, la particule n’est plus infectieuse ou pathogène. Les anticorps neutralisants contribuent à la réponse humorale du système immunitaire adaptatif contre les virus, les bactéries intracellulaires et les toxines microbiennes. L’immunité causée par les anticorps neutralisants est également connue sous le nom d’immunité stérilisante, car avant toute infection, le système immunitaire élimine la particule infectieuse. Selon Chia-Yi Hou PhD, membre de la National Association of Science Writers (NASW) et de EcoHealth Alliance, « l’immunité stérilisante signifie que le système immunitaire est capable d’empêcher un agent pathogène, y compris les virus, de se répliquer dans votre corps. Pour obtenir une immunité stérilisante, votre corps doit produire suffisamment d’anticorps neutralisants et il doit pouvoir le faire à long terme. Idéalement, cela conduit à une immunité à vie. »

Que ce soit dans les dictionnaires de La langue française, du Larousse ou bien du Parisien, la définition du verbe transitif “stériliser” dans le but de « rendre inapte (provisoirement ou définitivement) à la reproduction, à la génération » se situe toujours à la première position, avant celle de « détruire les germes pathogènes par des moyens physiques ou chimiques ».

Or, le professeur Bell a bien dit qu’il est peu probable que les vaccins « stérilisent complètement la population » et non pas qu’ils « immunisent complètement la population ». Comme le souligne Brian of London dans le Hive Blog : « Croyez-le, quelqu’un qui a ses niveaux de qualifications ne se trompe pas sans se corriger. » Nous verrons ci-dessous pourquoi nous sommes tous en droit de nous poser des questions sans qu’on nous qualifie de « complotistes » ou de « théoriciens du complot ».

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