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L'abandon de la messe en latin(1965) Date de diffusion : 9 mars 1965 À en croire ce reportage, la réforme liturgique est accueillie comme une bouffée d'air frais et elle annonce de beaux jours pour …Plus
L'abandon de la messe en latin(1965)

Date de diffusion : 9 mars 1965

À en croire ce reportage, la réforme liturgique est accueillie comme une bouffée d'air frais et elle annonce de beaux jours pour l'Église au Québec.
E.F
à Léon
Vous n'avez plus de crédibilité surtout depuis votre intervention sur la Communion indigne, parce que sacrilège, que pour vous chacun et chacune en cet état, peut recevoir !
Une question : Etes vous prêtre ?
Et si oui , vous arrive t-il de ne pas donner l'Absolution et de refuser la Communion à une personne ?
DomineDeusRex
@Léon XIV
Venant de l'anti-pape pour la communion en état de pêché mortel, une niaiserie de plus ou de moins n'est pas grave !Plus
@Léon XIV

Venant de l'anti-pape pour la communion en état de pêché mortel, une niaiserie de plus ou de moins n'est pas grave !
Léon XIV
Les traditionalistes qui prônent la messe uniquement en latin devraient lire saint Paul pour se convaincre de traduire leur messe en français.
"Car si je prie dans une langue inconnue, mon esprit est en prière, mais mon intelligence est sans fruit. Que ferai-je donc? Je prierai par l'esprit, mais je prierai aussi avec l'intelligence; je chanterai par l'esprit, mais je chanterai aussi avec l'intelligence …Plus
Les traditionalistes qui prônent la messe uniquement en latin devraient lire saint Paul pour se convaincre de traduire leur messe en français.

"Car si je prie dans une langue inconnue, mon esprit est en prière, mais mon intelligence est sans fruit. Que ferai-je donc? Je prierai par l'esprit, mais je prierai aussi avec l'intelligence; je chanterai par l'esprit, mais je chanterai aussi avec l'intelligence. Autrement, si tu ne bénis Dieu que par l'esprit, comment celui qui tient la place du simple peuple répondra-t-il Amen à ta bénédiction, puisqu'il ne sait pas ce que tu dis? Tu rends, il est vrai, une bonne action de grâces; mais les autres n'en sont pas édifiés."
1 corinthiens 14,14-17
Sainte Croisade
Oui, Christophe, "et ne nos inducas in tentationem" se traduirait mieux par "et ne nous éprouve pas" que par "et ne nous soummet pas à la/induis pas ententation".
C'est un peu comme l'histoire de l' "Ite missa est !" ("Allez, je vous envoie !") qu'on a pris l'habitude de traduire, par association d'idée en somme, par "Allez, la Messe est dite". De ce côté-là, le "Allez dans la Paix [et la Joie …Plus
Oui, Christophe, "et ne nos inducas in tentationem" se traduirait mieux par "et ne nous éprouve pas" que par "et ne nous soummet pas à la/induis pas ententation".
C'est un peu comme l'histoire de l' "Ite missa est !" ("Allez, je vous envoie !") qu'on a pris l'habitude de traduire, par association d'idée en somme, par "Allez, la Messe est dite". De ce côté-là, le "Allez dans la Paix [et la Joie] du Christ !" de la Liturgie héritée de Vatican II est une innovation amplement positive.
arnorian
On peut remarquer que ce reportage sur la messe en français a eu lieu en 1965, alors que le missel de Paul VI (en latin, le français n'étant pas obligatoire, si mes souvenirs sont exacts) n'a été promulgué qu'en... 1969 !
Ah... le fameux "esprit du concile"... que n'a-t-on pas "expérimenté" de son propre chef, sans ordre et sans réflexion, en son nom...
Miles+Christi
pour la messe de luther:
Cardinaux Ottaviani et Bacci + nouvelle Messe
texte qui aurait du etre signé par d'autres cardinaux et eveques, malheureusement les gens se sont précipités...
c'est dommage.Plus
pour la messe de luther:

Cardinaux Ottaviani et Bacci + nouvelle Messe

texte qui aurait du etre signé par d'autres cardinaux et eveques, malheureusement les gens se sont précipités...

c'est dommage.
tabsimaus732
Le problème n'est pas uniquement linguistique (même si le latin est la langue de l'Eglise).
Le problème c'est que, même célébrée scrupuleusement selon les textes et sans extravagances, la messe de Paul VI n' a rien à voir avec celle du concile de Trente.
Il n'ont pas fait que traduire textuellement : ils ont transformé le sens des phrases, abandonnés pleins de textes et de gestes sacrés. Ils …Plus
Le problème n'est pas uniquement linguistique (même si le latin est la langue de l'Eglise).

Le problème c'est que, même célébrée scrupuleusement selon les textes et sans extravagances, la messe de Paul VI n' a rien à voir avec celle du concile de Trente.

Il n'ont pas fait que traduire textuellement : ils ont transformé le sens des phrases, abandonnés pleins de textes et de gestes sacrés. Ils ont tout sali. La réforme est une véritable profanation.

Sans parler des flux migratoires énormes actuels : exemple : les touristes qui circulent par millions et qui peuvent se retrouver un dimanche dans une église où on célèbre une messe dans une langue qui leur est inconnue. Si on était resté au latin, tous les catholiques du monde entier se sentiraient chez eux dans n'importe quelle église de n'importe quel pays.
Dominique
Il faut replacer cette émission dans son contexte. Certains ont pu à l'époque effectivement penser que passer aux langues usuelles allait faciliter la prière et partant renforcer la foi.Résultat des courses, 43 ans après, il n'existe plus nulle part de messe fidèle au rite de Paul VI, le rite changeant parfois même au gré des caprices du prêtre, les traductions sont souvent des trahisons …Plus
Il faut replacer cette émission dans son contexte. Certains ont pu à l'époque effectivement penser que passer aux langues usuelles allait faciliter la prière et partant renforcer la foi.Résultat des courses, 43 ans après, il n'existe plus nulle part de messe fidèle au rite de Paul VI, le rite changeant parfois même au gré des caprices du prêtre, les traductions sont souvent des trahisons évidentes du sens des textes. Avant le concile Vatican II, les missels étaient bilingues depuis déjà longtemps, d'où mon incompréhension devant l'ignorance de certains fidèles. Peut-être un problème de formation religieuse?
Quand aux acquits, quand on n'est plus évidemment devant un sacrifice, le prêtre voit diminuer le sens de son sacerdoce. Parallèlement, certaines doctrines condamnées, parfois par le biais des traductions et des innovations, ont pénétré séminaires et monastères.
Le résultat est la chute des vocations, la perte de la foi pour beaucoup, le subjectivisme d'un grand nombre et la dilution du sens de Dieu dans des sentiments et un langage flou et inconsistant qui peut tout dire et son contraire, mais n'affirme plus aucune vérité.
Le problème n'est pas seulement le changement de rite, mais la brutalité quasi révolutionnaire de certains qui l'a mis en oeuvre et l'interdiction immédiate de façon illégitime de l'ancien rite.
Au fond, c'était un problème doctrinal et celui-ci perdure. Le problème du rite est l'arbre qui cache la forêt.
Quel que soit le rite, c'est le sacrifice de Notre Seigneur réellement renouvelé et la finalité de notre foi est de sauver notre âme et d'aller au Ciel.
Tant que nous sommes d'accord à ce propos, nous pourrons nous entendre sur le reste.
Sinon, c'est que nous ne partageons plus la même foi, issue de la révélation transmise par les apôtres à l'Eglise catholique.
Tout le reste est bla bla.
Christophe
A 1:10, la paroissienne déclare : "Certaines personnes - les plus âgées naturellement - aiment à garder leurs habitudes." Ô combien cela est vrai ! Depuis quelques mois maintenant, j'assiste chaque dimanche à la liturgie célébrée sous sa forme extraordinaire. J'ai constaté que beaucoup de jeunes et de familles assistaient à la messe en latin ; tandis que les rares personnes qui participaient …Plus
A 1:10, la paroissienne déclare : "Certaines personnes - les plus âgées naturellement - aiment à garder leurs habitudes." Ô combien cela est vrai ! Depuis quelques mois maintenant, j'assiste chaque dimanche à la liturgie célébrée sous sa forme extraordinaire. J'ai constaté que beaucoup de jeunes et de familles assistaient à la messe en latin ; tandis que les rares personnes qui participaient à la messe sous sa forme ordinaire avaient pour la plupart des cheveux blancs...

Ensuite, je reconnais bien là la façon dont la journaliste tire les vers du nez de ses interlocuteurs. A 2:50 "Vous n'avez pas l'impression tout de même qu'on suit la messe plus facilement en français qu'en latin ?" LOL ! Ca, c'est de l'objectivité journalistique !!! "Allez, franchement, entre nous, dites-le, avouez-le, vous n'avez pas l'impression que nous ne compreniez pas un traitre mot de la messe ?"

Pour terminer, à 3:50, le paroissien affirme que "les gens comprennent davantage le sens des prières". Pas sûr, car personne n'est troublé lorsqu'on demande à Dieu de "ne pas nous soumettre à la tentation" dans le Pater Noster. Comme si Dieu était un tentateur... Comme si le Christ avait été tenté par Son Père au terme de Sa retraite dans le désert...

Je n'ai rien contre la messe en langue vernaculaire, mais il aurait certainement fallu être plus attentif au contenu qu'à la forme. Cela nous aurait ainsi évité de prononcer quantité d'hérésies en toute innocence.