François creuse littéralement sa propre tombe : "L'Église croit-elle encore en quelque chose ?

Jean-Marie Guénois a écrit un article sur LeFigaro.fr (29 mars) intitulé "Fin de règne au Vatican - Comment l'Eglise se prépare à l'après François".

Dans la basilique romaine de Santa Maria Maggiore, des "travaux de restauration" sont actuellement en cours.

En réalité, selon M. Guénois, ce que l'on appelle "travaux de restauration" est un tombeau que l'on prépare pour François. "Je veux être enterré à Santa Maria Maggiore", a-t-il déclaré lors d'une interview le 13 décembre dernier.

Guénois observe que l'image de François "est toujours bonne" dans les médias [anticléricaux] des oligarques, alors que le climat dans l'Église se détériore : "Au Vatican, l'atmosphère est plus tendue que jamais ; dans les paroisses locales, c'est la confusion".

Il écrit que "plus de la moitié des évêques du monde" [tous issus de régions où l'Église n'est pas en décadence numérique et morale] ont rejeté le document de propagande homosexuelle de François "Fiducia supplicans".

Il cite un cardinal vivant à Rome qui appelle Fiducia supplicans "la goutte d'eau qui a fait déborder la coupe", provoquant une fragmentation et une polarisation sans précédent dans l'Église.

Même au sein de la Curie romaine, Fiducia supplicans a découragé des groupes entiers de prélats, en particulier des évêques, qui étaient jusqu'alors "plutôt loyaux envers François".

Une situation similaire s'est produite pour Tucho Fernández. Après "Fiducia supplicans" et la découverte de ses ouvrages pornographiques, il a "perdu sa crédibilité et son autorité".

Un initié du Dicastère pour la Doctrine de la Foi a assuré à Guénois que François devait être au courant des livres pornographiques de Tucho et de leur dissimulation.

La condamnation sévère du cardinal Becciu, un verdict qui a été "reçu comme un coup de marteau au Vatican", est une autre décision qui a provoqué de "sérieux remous" au Saint-Siège.

Beaucoup pensaient que Becciu aurait été condamné à une peine symbolique parce que le procès a montré que la principale accusation portée contre lui concernant l'investissement à Londres avait été dissimulée par ses supérieurs, y compris François lui-même.

La sévérité d'un tribunal dont le juge suprême est le pape a eu l'effet d'un choc dans une communauté ecclésiale peu habituée aux sanctions légales", écrit Guénois, "une sévérité très différente du traitement que François a réservé au père Marko Rupnik".

M. Guénois commente ensuite l'ex-synode de François "au cours duquel l'Église catholique a donné l'impression de remettre en cause ses fondements".

Ces événements ont alimenté une sorte de "malaise général", révèle un cardinal, une "atmosphère toxique" palpable à Rome.

Le cardinal cité ci-dessus affirme que depuis la mort de Benoît XVI "le train a déraillé", une opinion partagée par l'auteur de Demos II, un document circulant au sein de la Curie romaine depuis fin février dernier, qui conclut que l'Église est "plus divisée que jamais dans son histoire récente" et critique le règne autocratique de François, qui n'a convoqué le Collège des cardinaux que deux fois, en 2014 et en 2022, tout en continuant à parler de "synodalité".

M. Guénois a confirmé que les cardinaux se réunissaient déjà en privé pour discuter du successeur de François.

Contrairement au conclave précédent, "cette fois-ci, de l'avis unanime, la première question n'est pas 'qui' pourrait succéder à François, mais 'comment restaurer l'unité d'une Église aujourd'hui profondément divisée'".

Il cite un cardinal qui a posé la question sans détour : "L'Église croit-elle encore en quelque chose ?"

Parmi les successeurs possibles de François, Guénois cite Parolin (Secrétaire d'Etat), Zuppi (Bologne), Pizzaballa (Jérusalem), Erdö (Budapest), Omella (anciennement de Madrid), Tagle (Propaganda Fidei), Tolentino (Culture), Ranjith (Colombo), Maung Bo (Rangoon) et Aveline (Marseille).

Les 17 cardinaux électeurs d'Afrique seront les "arbitres" du prochain conclave, qui sera toujours dominé par les 52 électeurs de l'Europe décadente.

Guénois écrit que les cardinaux sont largement d'accord sur deux points : "Tout sauf un Latino-Américain, tout sauf un Jésuite".

Guénois conclut par un commentaire d'un "cardinal expérimenté" : "L'Eglise, les fidèles, les prêtres, les religieux, les évêques ont besoin d'être réunis, pas divisés. Ils veulent de l'attention, de la sérénité, de la sagesse, pas une fuite en avant".

Image: © Mazur/cbcew.org.uk CC BY-NC-ND, Traduction de l'IA

apvs
Peu importe le décorum, la destination sera la même...
steack
A défaut de tombe, Mgr Vigano pense plutôt aux poubelles de l'histoire pour ce pontificat :
Mgr Vigano dénonce les cardinaux électeurs qui se …
philippeLILOU
"François creuse littéralement sa propre tombe", c'est surtout son devenir éternel qu'il est en train de creuser, et à une "profondeur" qu'il n'imagine sans doute pas...
Monique Marie BOULOGNE
Lire "Le Pape Dictateur, Histoire Cachée du Pontificat".
Livre de Henry Sire, ancien Historiographe de l'Ordre de Malte. Aux Éditions : Presses de La Délivrance -2018 -
Ce livre m'a permis de saisir , dès lors, à quel Pape Apostat nous avions affaire...
Etienne bis
Et ce bouquin est déjà ancien... Il remonte à 2017/2018 : 6 bonnes années.